19 avril 2018 : Le chemin des Prieurs, Catus (46)

Encore 19 randonneurs au départ du circuit du « chemin des Prieurs de Catus ».

Le soleil radieux et la douceur printanière ont réussi à motiver chacun au sortir de cet hiver maussade et pluvieux.
Et ils ont bien eu raison de venir en balade sur les terres du pays de Catus, qui s’inscrit dans ce territoire plus vaste appelé la Bouriane.

Notre randonnée démarre dans le bourg même de Catus. L’enracinement de ce village dans l’histoire se confirme par son nom qui s’apparente directement au vieux pays cadourque, et qui en fait un petit frère de Cahors. Les traces du passé attestent l’existence d’un riche prieuré qui vit le jour au XIIe et XIIIe siècle. La tour du Prieur fut construite, quant à elle, après la guerre de cent ans.
Dès la sortie du village, les participants se lancent à l’assaut d’un solide raidillon, et c’est tout le panorama de la partie Sud de la commune qui se découvre. Notre progression nous amène ensuite dans la magnifique hameau de Terrié, dont on remarque immédiatement les 2 pigeonniers.
Ces 2 édifices ne cohabitent pas : l’un deux est plutôt un « garde-pile », c’est à dire un grenier à blé. Il est de forme cylindrique, comme une tour, avec une couverture de lauzes. L’autre pigeonnier, de l’autre côté, de la route a été intégré à une maison d’habitation à laquelle il sert de d’accès. C’est ce qu’on appelle un pigeonnier « pied de mulet », caractérisé par un plan carré et une toiture à une seule pente.

A mi- circuit, le hameau de Salvezou accueille notre pause-café. L’endroit est niché au creux de la vallée qu’ouvre le petit ruisseau du même nom. Dans le passé, c’était un village à part entière, ou plutôt une paroisse avec son église, mais aussi son château. Le lieu nous livre le charme de ses petites maisons accolées, dont certaines présentent des éléments dignes d’intérêt : porte romane, enduits anciens, vieilles treilles…

En longeant le ruisseau de Salvezou, on rejoint le Vert par un chemin bordé d’une galerie de buis, hélas mise à mal par les dégâts occasionnés par la pyrale. Un bout de chemin le long du canal de dérivation qui amène les eaux du Vert vers la chute d’un ancien moulin à farine, et nous revoici à nouveau dans le charmant bourg de Catus, dont peu connaissent le charme, habitués à le traverser par la route départementale toute proche.

Encore une belle matinée de randonnée sous ce si agréable soleil d’avril, sur des superbes chemins et au milieu d’un patrimoine dont on n’arrive pas à se lasser…

Portfolio

Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018 Chem. des Prieurs avril 2018