22 janvier 2024 - Martignac.

Rando douce MARTIGNAC
22 janvier 2024

Une météo exécrable était annoncée pour ce lundi après-midi . . .
Vous verrez en photo que le cyprès qui jouxte le parking du village de Martignac se détache sur fond de ciel clair ! ! ! Pas une goutte avant la fin de la randonnée, et même quelques rayons de soleil ! Randoval déjoue les mauvais plans ! ! !
Nous sommes 10 au départ, pour un circuit de 4,7 km, tout en douceur . . .
Une fois encore, notre promenade nous amène vers des espaces qui viennent de subir de sérieuses coupes de bois ! Philippe, curieux de connaître l’âge d’un de ces arbres à la circonférence impressionnante, compte les cernes que la coupe laisse apparaître. En effet, le nombre de cernes indique le nombre d’années de vie de l’arbre. Ce que l’on désigne par le terme savant de « dendrochronologie (étymologie grecque : Dendron=arbre et Chronos=temps). Pour continuer avec les termes savants à propos de la vie des arbres, on distingue 2 bandes à l’intérieur de chaque cerne : la bande fine est le « phloème » (où circule la sève élaborée) et la bande plus épaisse est le « xylème » (où circule la sève brute). Mais quelle est la différence entre sève brute et sève élaborée ? La sève brute provient des racines, formée d’eau et de sels minéraux, et la sève élaborée est enrichie en sucres issus de la photosynthèse qui a lieu au niveau des feuilles. Voilà, vous savez presque tout des secrets de la vie des arbres !
Mais alors, si chaque cerne contient 2 bandes, le décompte de Philippe est à revoir ! Il a compté 80 cernes, un chiffre qu’il faut peut-être diviser par 2, ce qui amènerait à penser que ce bel arbre abattu avait une quarantaine d’années … Dilemme … La prochaine fois que nous passerons par-là, nous recompterons. Si l’arbre y est toujours ! ! ! A propos d’arbre toujours là, une dernière info : le plus vieil arbre du monde est un pin âgé de 4842 ans, situé en Californie, à plus de 3000 m d’altitude, dans les « White Montains ».
Redescendons vers nos jolis sentiers lotois ! Grâce à l’hiver qui a fait disparaître les frondaisons, l’œil rajeuni de Philippe aperçoit en contrebas du chemin une construction de pierre. En nous approchant, nous découvrons une belle cabane (que l’on se plaît à appeler gariotte !). Nous ne l’avions encore jamais vue.
Ceci ponctue notre randonnée du jour.
Pour lundi prochain, c’est à Condat que nous irons marcher. Pour celles et ceux qui se rendront directement au point de départ, le rendez-vous est sur le parking du village, à gauche en venant de PLV, face à un bâtiment marqué « Le petit Monte-Carlo ».