25 avril 2022, le single d’Albas.

19 volontaires dont deux jeunes pousses, Ronan et sa grande sœur, sont au départ de cette randonnée douce, au port d’Albas, autrefois cœur économique du village au pied de sa passerelle érigée en 1933.

De ce port, furent embarqués, le bois, les céréales, le tabac, la garance, le safran et surtout le vin. En retour, les gabarres transportaient du sel, des épices et les autres marchandises du commerce colonial du 18ème siècle. Il faisait vivre une grande partie de la population locale (négociant en vin, producteur, maitre de bateau, matelots et tireur de cordes sur le chemin de halage).

Le village hissé sur son éperon rocheux, villégiature favorite de l’évêque de Cahors aux temps anciens, se mire voluptueusement dans les eaux calmes et légèrement boueuses (pluies récentes obligent) du Lot. A ses pieds, ondule sous les rochers, le chemin de halage que nous empruntons en direction du hameau de Rivière Haute réputé pour ses nombreux coins de pêche.

Direction plein est vers Luzech, toujours en bordure du Lot, admirant les falaises de Pech Grand sur la rive opposée, nous longeons cultures maraichères, plantation de noyers et peupleraies, traversant le ruisseau du Souleilhat à sa confluence avec le Lot.

Arrivés en face du hameau de Camy, nous quittons les bords du Lot pour le coteau ensoleillé, couvert de vignes, découvrant pigeonnier rustique, maison de vigne et vergers de pruniers et de cerisiers.

Retour par le hameau de Cambou et arrêt sur la place du Couderc, avec photographie obligatoire de son homonyme Marie Paule, mais renseignement pris auprès des habitants du hameau, ceux-ci nous précisent que ladite place ouverte aux quatre vents aurait dû s’appeler place du courant d’air, par contraction et mauvaise interprétation elle est devenue place du Couderc.

Reprenant les bords du Lot en sens inverse, après un parcours sans difficulté de 7.kms, nous revoici au port d’Albas, prêts pour de nouvelles aventures.

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