25 avril, circuit nord des 7 églises de Puy l’Evêque.

Très forte affluence (28 participants-antes dont une jeune pousse : Paul) pour arpenter la face nord du circuit des 7 églises (chemin emblématique de notre club) empruntée pour la première fois dans le sens inverse, soit Cazes, Martignac, Loupiac.

Caractéristique technique : 21.300 kms – dénivelé cumulé : 418 m.

Afin de respecter les consignes de la Fédération de Randonnée Pédestre, 5 groupes ont été constitués, animés par Hubert, Andrée, Jean Marie, Guy et Philippe, chacun distant d’une centaine de mètres.

L’église Saint Sauveur, de type médiéval avec son clocher et sa tour, participait à la protection de la cité qu’elle dominait. Son portail du 15ème siècle (classé Monument Historique) est protégé par le porche, base du clocher de 4 étages desservi par un escalier à vis en pierre disposé à l’intérieur de la tour adjacente.

De l’église Saint Sauveur, point de départ de notre périple, nous nous dirigeons plein nord par l’Ameillée, le chemin de La Borde, les Condamines, le chemin de Gagnabet, empruntant une portion du GR 36, puis cap à l’ouest nous franchissons le CD 28 et continuons par la piste équestre vers Poujoulou et Roubert avant de descendre le fameux chemin des lavandières, synonyme d’un temps révolu et d’atteindre par un étroit sentier avec vue sur le château de Cieurac et le hameau des Cazabous, l’église Saint Saturnin de Cazes, lieu de notre pause-café.

Cette petite église romane datant du 12ème siècle a été profondément remaniée en 1757 par un voûtement, l’ouverture de deux grandes fenêtres et l’obturation des ouvertures anciennes, le chœur à chevet plat et voûté a été décoré de peintures murales au 15ème siècle, le clocher est barlong avec six arcatures en plein cintre et quatre cloches.

Remontant vers le nord, après le lavoir, par un chemin herbeux, puis ombragé, longeant le ruisseau de Cazes délimitant les communes de Puy l’Evêque et de Duravel, nous franchissons un délicieux petit pont de pierre, n’en déplaise à Yves Dutheil, avant d’arriver à la source du Calan au débit toujours impressionnant.

Maintenant le cap au Nord nous atteignons Monbret, accompagnés par des aboiements frénétiques, puis nous arrivons à Fraysse Haut, où nous faisons une infidélité au parcours balisé pour vagabonder par une sente ombragée vers Lanau et le bois de Tendou, retrouvant notre circuit aux abords de Martignac et de son église Saint Pierre-es-liens.

Cette église romane du 13ème siècle dotée d’une nef unique, d’une abside voûtée en cul de four et d’un clocher barlong avec deux cloches fut décorée à la fin du 15ème siècle de peintures murales que je ne vous ferai par l’injure de décrire.

Arrivés au lavoir de Martignac où nous attendaient nos voitures suiveuses et les victuailles, nous pique-niquons en respectant les règles de distanciation et une convivialité réduite par nécessité agrémentée cependant par une pantagruélique mousse au chocolat, concoctée par Joëlle, pour son intronisation dans notre conseil d’administration, et consommée sans modération.

Les batteries rechargées, la troupe se scinde en deux, une partie (a) prend le chemin direct descendant pour rentrer sur Puy l’Evêque (4 kms), l’autre (b) continue sur le tracé originel du circuit par l’église de Loupiac (7.5kms).

(a) Le chemin direct mène notre groupe de 6 vers un premier arrêt, pour explorer une ancienne carrière de pierre creusée dans les rochers. Notre deuxième arrêt fut à l’entrée de Puy l’Evêque, au lieudit « La Borde », où nous avons pu admirer les peintures et sculptures d’Éric Rouvre, exposées dans son atelier, installé dans d’anciennes étables et écuries. Nous avons failli arriver à destination après l’autre groupe !

(b) Nous cheminons cap à l’est, dépassant Maraval, les Oules, les corps de ferme de Pech Sarrat, effectuons un petit détour pour admirer le lavoir de Loupiac, avant d’atteindre son église, celle-ci dédiée à Notre Dame de l’Assomption, a été construite fin 19ème siècle sur un plan type commun à l’époque, en remplacement d’une église trop petite et en mauvais état située au cœur du hameau.
En chemin nous examinons avec curiosité un pigeonnier-tour au toit de lauzes dont le linteau d’une lucarne est orné d’une décoration en éventail, puis nous continuons sur le chemin de Malvic, formant délimitation entre les communes de Prayssac et de Puy l’Evêque, franchissons le ruisseau des Clédelles, avant de rejoindre notre point de départ.

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