9 mai : Saint Matré

Grosse fréquentation pour cette randonnée dominicale à partir de Saint Matré, origine du mot : occitan Sent Matre – la Sainte Mère. 29 personnes pour un circuit de 12,500 km – dénivelé cumulé : 191 m.

Stationnant place du bourg, nous traversons la D 656 cap à l’est vers Seguelanes, longeons une plantation d’oliviers et de lavandes ((l’Oliveraie du Quercy blanc produit la première huile d’olive made in Lot - plantation de 1000 oliviers et de 800 pieds de lavande), puis nous quittons le circuit balisé vers le nord, pour emprunter un chemin en castine, en crête, offrant des vues, côté est sur la plaine du Boulvé et côté ouest sur les Boulbènes de Saint Matré et Sérignac

Nous descendons vers l’ouest, passant près du magnifique ensemble rural de la Matrille et ses paulownias en fleurs, traversant la prairie émaillée de marguerites, longeons une grande noyeraie, traversons le ruisseau de Saint Matré avant de remonter vers le sud, accompagnés par le coassement des grenouilles des lacs collinaires, vers Bas et Haut Vidou.

A proximité de Saint Matré, nous dévions légèrement du circuit pour faire une petite pause-café à la fontaine du Sautadou, source du ruisseau de Saint Matré qui, après un périple de plus de 11 kms, se jette dans le Lot au port de Grezels.

Seconde partie du circuit, cap à l’ouest, sur des chemins blancs, réverbérant la lumière du soleil, emblématiques du Quercy éponyme, qui délimitent d’immenses terres en cours de semis, puis arrivés à Bois Meger, direction plein sud, le long de vignes et de truffières plantées notamment de chênes verts.

Nous traversons la D 656 pour arriver au hameau de Coulourgues et son église romane du XIIème siècle entourée de son charmant cimetière orné d’un monumental if.
Celle-ci est dédiée à Saint Benoit de Nursie, né vers 480 en Ombrie et auteur de la règle des moines adoptée par les confréries de bénédictins, cisterciens et chartreux,
Elle possède un arc triomphant séparant le chœur de la nef, supportant un petit clocher mur.
Elle fut allongée, fin XVème siècle, avec la création d’une seconde porte d’entrée et d’une estrade aujourd’hui disparue.
Nous remarquons sa charpente bois apparente au-dessus de la nef comme la plupart les églises romanes du XIIème siècle et son chœur bâti en cul de four.

Le circuit se prolonge plein est, laissant à notre droite le château de Maraval, pour arriver au lieu-dit « Les Moustans » devant une véritable arche de Noé comprenant de nombreux animaux de basse-cour (chèvres naines, bouc, ânes, dindon curieux, jars et oies, poules), puis nous passons devant le château Vent d’Autan caressé par une brise plus que légère, et son totem (vignoble en biodynamie et spécialiste des soins « vino-cure » à base de compléments alimentaires hautement concentrés en polyphénols de pépins de raisin et de pépins de pamplemousse).

Nous retraversons la D 656, arrivons au stade de Saint Matré et au pont bascule de 50 tonnes, insensible à notre passage, puis par un tunnel passant sous la route, nous regagnons le centre bourg.

Pour la petite histoire, Saint Matré a fusionné avec les communes de Le Boulvé, Fargues et Saux pour former à compter du 01/01/2019 la commune nouvelle de Porte du Quercy.

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