20 novembre 2025 - Duravel.
RANDONNEE AUTOUR DE DURAVEL
Forte participation pour cette randonnée automnale autour de Duravel, en effet ce sont 27 personnes, non rebutées par la fraicheur et un soleil intermittent, qui ont parcouru le tracé de 10,300 kms avec une dénivellation positive totale de 271 m (point le plus bas : 110 m à proximité du château de Cieurac – point culminant : 267 m au lieu-dit « Les Grèzes »).
De la place de la mairie de Duravel à proximité de la fontaine « Fongrande », avec son bassin aménagé en lavoir et sa voûte gothique en berceau brisé datant du XIIIe-XIVe siècles, nous empruntons, sud-est, la voie royale, puis le GR© 36, pour atteindre le lieu-dit « Mordagne » après une ascension soutenue pour une mise en jambes.
Nous suivons, cap à l’est, le GR© 36 vers le château de Cieurac (élégant château du XIVème siècle, remanié au XVIème siècle) et le hameau des Cazabous où nous perdons notre photographe, absorbée par la beauté de fleurs sauvages et peut-être ses pensées.
Quittant, ce hameau et le chemin de grande randonnée, nous nous enfonçons plein nord dans la chênaie vers la propriété viticole du château de Rouffiac, franchissant au passage la latitude 44 (nom d’un cru du château), caractérisée notamment par une magnifique allée de cyprès, rappelant un paysage toscan, rassurés sur le sort de notre dissidente.
Continuant par une sente boisée, nous nous dirigeons nord-ouest, vers le lieu-dit « Les Grèzes » jadis célèbre pour sa « biquette » où nous retrouvons notre photographe disparue avant de faire découvrir à nos nouveaux randonneurs les ruines fantomatiques de l’église de Saint Avit qui dégagent une grande sérénité favorable à une pause méditative.
Empruntant le « Cami Roumieu » sur la trace des anciens pèlerins, nous contournons le Pech d’Auriol, avant d’entreprendre avec prudence par un chemin empierré et raviné par les pluies, la descente vers Duravel.
Arrivés à la D811, vers les Bouysses, nous traversons cette dernière afin de rejoindre notre point de départ après être passé devant une colonne gallo-romaine en marbre des Pyrénées réutilisée sur un calvaire, témoin inanimé du passé antique de la commune dénommée autrefois Diolindum, et qui était une importante station militaire romaine sur la voie reliant Lyon à Bordeaux (seule étape entre Cahors et Villeneuve sur Lot).
5 heures sonnant à l’église du bourg, nous regagnons nos véhicules, prêts pour de nouvelles aventures.






























