21 juillet 2025 - Condat (47)

RANDONNÉE DOUCE CONDAT- FUMEL

Affluence moyenne, en cette matinée nuageuse, pour cette randonnée ayant pour point de départ l’aire de stationnement en face du « au Petit Monte Carlo » (tout un programme), le long du « Baladoir » aménagé en 2013 sur le tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Cahors à Libos (1869 - 1971) amenant le charbon de Decazeville aux hauts fourneaux de l’usine métallurgique de Fumel.

Fort de 14 unités, notre groupe se dirige plein est, sur la voie verte dénommée « Baladoir » en direction du centre bourg de Condat traversant les vieux quartiers jusqu’à la confluence (étymologie du mot Condat) sous le pont Napoléon, de la Thèze et du Lot.

Nous contemplons au passage l’église paroissiale Saint Hippolyte, avec ses remarquables magnolias qui ombragent son portail Renaissance.
Elle était, jusqu’en 1903, l’église mère de Fumel et Condat.
Datant du 10e siècle, elle est reconstruite limite 15e siècle - 16e siècle, en employant des éléments de l’église romane qui la précédait (modillon, métopes perforées, chapiteau utilisé comme bénitier). Le cimetière qui l’entoure est celui du vieux Fumel, qui n’en possède pas d’autre avant 1842.

Longeant le Lot, nous nous dirigeons ensuite, plein ouest vers Fumel, passant devant les vestiges ressurgis du Lot, suite aux travaux de rééquipement du barrage et de la centrale hydraulique, de l’ancien port de Condat et le quai d’embarquement des minerais de la carrière de Lagardelle. C’est par ce port qu’ont été acheminés, notamment, les blocs de pierres de construction du Pech-del-Treil qui ont servi à construire le port de Bordeaux.

Arrivés au pied du château de Fumel, nous nous arrêtons à l’ancienne gare reconvertie en parc d’agrément, remarquons sur la rive opposée le délicieux manoir de Ladhuie, gentilhommière renaissance parfaitement conservée (à l’origine maison forte des templiers, à proximité d’un barrage pour recouvrer les droits de péage sur la navigation fluviale).
Il se compose d’un corps de logis fermé sur une cour intérieure par un mur. Il renferme de vastes salles aux plafonds élevés, avec des cheminées du 17e siècle en pierre, et des fenêtres géminées romanes à chapiteaux sculptés. Dans la salle-à-manger, une source jaillit dans le roc.

Puis nous rebroussons chemin en contemplant les imposants murs de soutènement rendus nécessaires par la construction à la fin du XIXème siècle de la voie ferrée, avant de retrouver nos véhicules sous le regard métallique d’un imposant cheval cabré.

L’astre solaire étant momentanément aux abonnés absents, espérons qu’il daignera se monter lundi prochain près du four banal de Chambert à Floressas pour notre traditionnelle randonnée au lever du soleil.

Portfolio

confluent de la Thèze et du Lot nichoir pour chauve-souris