25 juillet 2022 - rando douce à Lacapelle Cabanac

Un ciel qui vire au gris, sans pour autant devenir menaçant, tel sera le « décor » de cette rando douce du lundi. Sont présents 16 volontaires pour cette marche que nous avions prévue ombragée, vu les temps caniculaires que nous traversons… La température a cependant bien baissé et le parcours se fait sans « coup de chaud » ! Aucune difficulté particulière le long de ces sentiers qui nous épargnent le goudron sur quasiment tout le trajet. Seule la distance de 7km sera jugée un peu longue . . .
En chemin, nous faisons un détour vers un puits de belle facture, trônant au milieu d’un champ desséché. Puis c’est la rencontre insolite avec un canidé gardien de potager ! Enfin, sur le retour, nous longeons le fameux muret en ogive, unique dans les environs.
Quelques mots à propos des paredaires ou constructeurs de murets :
Le muret, en occitan la paret, est construit par un paredaire. Les petits propriétaires élèvent eux-mêmes leurs clôtures mais ils doivent pour survivre « partir à la journée » et participent avec les domestiques et journaliers à la construction de longues paradadas. C’est un travail de « crève-la-faim » en période creuse, avec parfois pour seul salaire la soupe. Le travail est avant tout individuel et l’outillage se réduit à un marteau et une houe (trame). On ne taille pas la pierre, on la casse. Le cordeau n’est utilisé que pour les vignes et les alentours des maisons. Ailleurs, on utilise des guindèls, pierres dressées environ tous les 20 mètres (du verbe guindar, regarder d’un œil pour vérifier l’alignement). Lo paradaire se différencie d’un pèirier (un maçon), par le fait qu’il ne taille pas la pierre et se contente de la casser à l’aide d’un simple marteau. (Source : le livret « Découvrir les constructions en pierre sèche du Quercy ». Editions du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy)
Merci à tous et à lundi prochain. La destination sera choisie en fonction du ciel . . .

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