29 avril, Pescadoires - Grézels

Nous sommes 19 au rendez-vous de PESCADOIRES, malgré la grisaille !
Nous entamons notre périple en passant devant une ménagerie inattendue où se côtoient cygnes et cigognes sous le regard goguenard d’un étrange poney . . . Nous continuons par un exercice quasi militaire à l’écluse de Campastié d’où Philippe nous fait descendre par un escalier à la verticale, et dont un des points d’appui a été tordu par la crue de Février. . . La balade se poursuit le long de la rivière, sur un sentier de verdure qui nous conduit jusqu’au joli petit moulin situé à la confluence du ruisseau de Saint-Matré avec le Lot. Nous saluons la discrète statue d’un Saint François perdu parmi les bambous avant d’arriver au domaine Dhoste Chevalier, où nous remarquons un château d’eau d’une élégance peu ordinaire. Nous poursuivons notre trajet jusqu’au village de GREZELS, dont nous arpentons les ruelles qui nous mènent jusque sous le château de La Coste : architecture militaire des 14e et 15e siècles, restaurée à la fin du 16e siècle après sa ruine en 1580 lors de sa prise par les troupes protestantes. A l’origine simple tour de guet, le château de plan carré est flanqué de deux tours carrées massives et rectangulaires à l’ouest, et de deux tours cylindriques à l’est. Il se compose d’un corps de logis rectangulaire prolongé de deux ailes et un mur de courtines au sud qui ferme la cour. Le château a été vendu comme bien national en 1793.
Nous continuons notre chemin en sous-bois, puis en bordure de vignes, jusqu’à la Tour de Lagarde. Faut-il reconnaître dans cette tour la Tour de la Garde, au "Travers d’Engarène", que J. Lartigaut situait sur les limites de Prayssac et de Castelfranc, et qui servit de point de repère à des arpenteurs en 1720 ? Dans la seconde moitié du 18e siècle, la carte de Cassini figure un fief en ruines à la Garde. La ruine qui subsiste peut dater du 13e ou du 14e siècle.
C’est là que nous faisons une pause-café, pour nous abriter d’une petite pluie qui va très vite cesser. Nous traversons ensuite le village de Lagardelle pour rejoindre les bords du Lot à Lagibertie, ancienne propriété de la famille du maréchal Bessières. Nous suivons la rivière jusqu’à l’écluse de Meymes, où Jean-Marie se pare des restes de la coque d’un des bateaux de Douelle, emporté lors de la dernière crue. Sur un petit air de Salsa . . .
Nous regagnons Pescadoires à midi sonnant.
Merci Philippe d’avoir rajouté à notre programme cette belle randonnée de 11km, sans difficulté, avec de beaux points de vue et du patrimoine.
A la prochaine ! ! !

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