4 mai 2025 - Maxou.
RANDONNEE ENTRE MAXOU ET BROUELLES
Sous la conduite de Jacques et malgré un temps très incertain (cape de pluie oblige), nous sommes 5, irréductibles marcheurs, à arpenter les chemins autour de Maxou, pays d’origine de Jacques.
Pour la postérité considérant la plus petite affluence randovalienne, leurs prénoms doivent être ici mentionnés : Jacques, Hubert, Bruno, Antonio et Philippe (vous remarquerez que la gent féminine brille par son absence, peut-être sont-elles allergiques aux gouttes de pluie ?).
De la mairie de Maxou, passant devant l’église Notre Dame de l’Assomption (édifice roman du XIIème siècle à nef unique et abside de plan semi-circulaire précédée d’une travée droite), nous prenons, direction nord, un petit chemin herbeux sous une pluie battante, rencontrant sur le ruisseau de Maxou un minuscule édifice au pied du pont de pierre, connu pour être le plus petit lavoir de la région.
De là nous entreprenons l’ascension du Pech de Maxou qui culmine à l’altitude de 319 m (nous nous contenterons de passer au col à 295 m après une courte mais abrupte montée).
Le ciel redevenant clément, nos vêtements de pluie ôtés, nous descendons dans le vallon, obliquant vers l’est, longeant une vallée cultivée, au paysage bocager, agrémentée par la cavalcade de poulains réjouis par notre présence, avant d’entreprendre la seconde ascension de notre randonnée qui nous conduit au,Mas de Naussac et au Mas de Mancio.
Suivant les rubalises du « trail du facteur » et de la piste de descente VTT, nous atteignons le hameau de Brouelles, commune de Maxou, réputé pour son église Saint Pierre (petit édifice roman composé d’une courte nef plafonnée, d’une travée d’avant-chœur supportant la tour-clocher et d’une abside couverte en cul-de-four) exceptionnellement ouverte à notre attention (merci Jacques).
Sur la place trône un calvaire présentant sur deux faces les instruments de la passion, sur la troisième un ciboire et sur la dernière une croix de malte.
Quittant ce havre de paix, nous traversons le ruisseau de Brouelles, arrivons au lavoir éponyme (lieu de la convivialité féminine) et longeons le ruisseau de Brouelles jusqu’à sa confluence avec le ruisseau de Maxou, dépassant le Moulin de Ruffet et la propriété du Pech de Théron et son magnifique plan d’eau.
Arrivant à proximité du hameau des Carrières, nous empruntons plein est une sente arborée, entre chênes pubescents et érables de Montpellier, qui, longeant le ruisseau de Maxou, nous ramène à notre point de départ.
Grand merci Jacques, pour cette agréable balade, à renouveler avec un effectif plus fourni, sur les chemins de ton enfance.