5 juin 2025 - Carsac Aillac.

RANDONNEE A CARSAC – LES JARDINS D’EAUX

Forte affluence pour ces randonnées agrémentées d’une option tourisme. En effet nous nous retrouvons 40 participants au départ de l’église de Carsac pour effectuer deux circuits matinaux avant d’entreprendre la visite des « Jardins d’Eau »

Le premier circuit d’une amplitude de 11,380 kms et un dénivelé de 182 m séduit 34 personnes, le second assimilable à une randonnée douce sous la conduite de Marilène récolte 6 participants (circuit de 6 kms et de 80 m de dénivelé).

Point de départ des deux circuits qui empruntent en partie les mêmes chemins, l’église de Carsac.
L’église de style roman (dont la première pierre date du 12ème siècle et qui fut agrandie au 15ème siècle), est un édifice de pierre blonde couvert de lauzes, blotti au creux du vallon boisé de l’Enéa à l’écart du bourg. Erigée sur le lieu probable d’ancien culte, l’église est dédiée à St Caprais puis à St Augustin (théologien, philosophe et écrivain 5ème s.). Le chemin de croix en terre cuite soutenus par des textes de Paul Claudel est de Léon Zack.

L’église se compose d’une nef principale voûtée à deux travées et de deux bas-côtés suivie d’une travée d’avant-chœur avec deux chapelles dans le bas-côté nord, poursuivie par une courte travée du chœur voûtée d’un berceau en plein cintre avec une abside en hémicycle voûtée en cul-de-four. L’avant-chœur est couvert d’une coupole sur pendentifs montée sur des arcs brisés à rouleau, au-dessus de laquelle a été construit le clocher percé de six ouvertures romanes. Le chœur est décoré par douze colonnes géminées, dégagées du mur, avec des chapiteaux richement sculptés. L’arc qui sépare le chœur du transept est soutenu par quatre colonnes géminées, avec des chapiteaux ornés de feuillages et de rinceaux fleuris.

Sur le Roc St Augustin, face à l’église, du château de Carsac (début 15è s.) il ne reste que quelques pans de murs crénelés reliant le presbytère au manoir. Brûlé en 1567 par les protestants, il est, en 1871 en parti démoli par la commune.

Partant de l’église nous traversons la D 703 et le ruisseau l’Enéa, direction plein ouest, par un chemin rural longeant des champs semés de maïs à la recherche de la rive de la Dordogne.
Dès celle-ci atteinte, nous prenons la direction sud le long de la berge, longeant campings et aire de canoés, arpentant quelques plages de sable et de galets, lieu ludique pour des concours de ricochets, devant le rocher de la Cave et admirant les constructions de Turnac en équilibre instable sur les falaises de la rive opposée.

Longeant toujours la Dordogne, nous remarquons les anciennes pêcheries, bras morts alimentés par des écluses qui permettaient par temps de crue, des pêches miraculeuses.
Nous dépassons les infrastructures des Jardins d’Eau avant d’atteindre par un escalier de 58 marches la passerelle qui traverse la Dordogne et la voie verte.

Celle-ci réalisée sur l’ancienne voie de chemin de fer entre Sarlat et Cazoulès, glisse le long de la vallée à l’ombre des falaises ou des forêts, en traversant les villages et hameaux.

Arrivés sur l’autre rive, nous prenons le GRP© de Fénelon, au lieudit les Drouilles, à proximité du single de Montfort, entreprenant la partie pentue du parcours et son point culminant à 184 m avant de redescendre vers Groléjac par une petite sente arborée.

A la Borie Grande, extrême sud de notre parcours, nous remontons vers le nord par le GR©64B, retrouvant la voie verte, encombrée de nombreux vélocipédistes, repassant la passerelle en direction de Carsac.

Restant sur cette dernière jusqu’au centre bourg nous pouvons constater la mise en valeur du site et des aménagements touristiques (ancienne gare marchandise et gare voyageur), terrains de sports, aires ludiques, avant de regagner les jardins de l’Enéa, espace de pique-nique et de détente ombragé pour notre pause méridienne, après avoir découvert le lavoir communal tout proche alimenté par une source captée..

Ce dernier possède une charpente traditionnelle posée sur des colonnes carrées taillées dans la pierre tendre de Dordogne, un bassin ovoïde en belle pierre dure et une table banc de pierre côté aval.

Après les agapes randovaliennes, nous reprenons nos véhicules pour le clou de l’après-midi la visite des Jardins d’Eau. Ces derniers, créés en 1999, surplombent les rives sauvages de la Dordogne et présentent une rare collection de plantes aquatiques sur un ancien site Gallo-Romain.
Sur 4,5 hectares ces jardins offrent un nouveau lieu de promenade qui ravit petits et grands. Leur originalité réside dans les éléments qui les composent : diversité des bassins, eaux calmes, cascades, ruisseaux, végétation luxuriante.

Nous déambulons pendant 2 heures entre les bassins aux sympathiques carpes Koï, le labyrinthe aquatique, les bassins aux lotus et nymphéas, les cascades rafraichissantes, les traces de l’aqueduc gallo-romain, rencontrons de nombreuses espèces de l’écosystème aquatique (rainettes vert luisant, couleuvres, libellules….).
Ainsi s’achève, avec cette parenthèse de calme et de bien être, notre journée de randonnée en remerciant Isabelle et Daniel de leur très appréciée initiative.

Portfolio

Sarracenia, plante carnivore sarracenia, plante carnivore source se déversant dans l'acqueduc restes de l'aqueduc