5 mai 2025 - Grézels.

RANDONNEE DOUCE GREZELS

Fréquentation moyenne pour cette randonnée douce au départ de Grézels, nous sommes 13, dans cette matinée fraiche et ensoleillée, sous la conduite de Marie-Hélène, pour un aller-retour de 5,8 kms avec un très faible dénivelé (36 m) le long du ruisseau de Saint Matré jusqu’à la combe Mirgouillère.

Traversant l’aire de stationnement de la salle des fêtes rénovée, nous nous dirigeons plein sud, par un chemin asphalté, longeant la rive droite du ruisseau de Saint Matré vers le hameau de Saint Jean de Grézels.
Après avoir franchi le ruisseau et la D28, nous continuons notre chemin, toujours au sud, dépassant des constructions à ossature bois, puis, après une heure de marche à raison de 3 kms/heure, nous rebroussons chemin en prenant soin au passage de visiter l’église de Saint Jean de Grézels recueillant la clef au « jardin d’argile », céramiste voisine de l’église pratiquant des cours pour adultes et des journées pédagogiques de découverte de l’argile.

L’église de style roman date du 12e ou du début du 13e siècle, elle se compose d’une nef unique précédé d’un clocher mur et d’un chœur formé d’une partie droite prolongée par une abside semi-circulaire. Le chœur a été transformé ultérieurement, peut-être à la fin du Moyen Age. La chapelle de la Vierge, construite vers 1750 par la famille de Guiscard, a été réaménagée et décorée dans les années 1850, lorsque, après un miracle, elle devint la chapelle de Notre Dame du Remède ; le porche est ajouté dans les années 1900.
Cette église jouxtait une léproserie dont il reste quelques vestiges isolés, les lépreux (personae non grata) ne pouvant être mélangés aux personnes saines, vivaient reclus dans des lieux isolés.

Un petit tour dans le cimetière nous permet de contempler un arbre remarquable : un buis (buxus semper virens) que les outrages des ans n’ont pas épargnés, qui serait vieux de plus de 600 ans, d’après la tradition locale et qui résiste vaillamment aux attaques de la pyrale.

C’est sous un ciel serein parsemé de quelques rayons de soleil, par le même chemin, que nous regagnons notre point de départ.

Merci encore, Marie-Hélène et à bientôt pour d’autres promenades