St Sauves - 29/9/2023 - G2 - Sentier du Guéry + circuit des cascades.

Le matin, lac de Guéry :

Ce matin, nous partons du centre montagnard CAP Guéry. Nous descendons vers le bord du lac, et suivons des passerelles qui nous facilitent les passages humides vers l’ouest du lac. Il fait frais, mais le soleil promet de nous réchauffer bien vite. Nous traversons une hêtraie majestueuse, puis nous attaquons une montée : heureusement, les cordes nous aident à gravir le dénivelé qui va nous mener à la cascade des Mortes et ses orgues. Elle manque un peu d’eau, il faut l’imaginer au printemps …
Nous continuons la montée jusqu’à une barrière métallique pour déboucher sur la lande puis en longeant le bois de sapin nous arrivons à un escabeau qu’il va falloir franchir. Nous suivons une piste en sous-bois jusqu’à un point de vue sur la chaine du Sancy et le lac du Guéry...
Pour rejoindre notre point de départ , le groupe 1 et le lieu de pique-nique, il faut entamer une descente un peu raide et caillouteuse : tout se passe bien, l’entraide facilite bien les choses !

L’après midi, circuit des cascades :

Une bonne vingtaine d’entre nous choisit une balade rafraîchissante pour cet après-midi : la ronde des Cascades du Mont Dore.
La cascade du Rossignolet est la 1ère que nous rencontrons sur notre chemin. Ombragée par de magnifiques frondaisons, elle déverse l’eau du Ruisseau de l’Enfer en se jetant au-dessus d’un dépôt de cendres volcaniques (des cinérites), puis rejoint la Dordogne. Au pied de la cascade, on perçoit le murmure d’un ruisseau qui rappelle le chant du rossignol, d’où vient son nom. On raconte que sa chute d’eau est si aérienne qu’elle fait penser à un voile de mariée. C’est là que l’artiste Sylvie de Meurville a installé une œuvre intitulée « Mémoire ». Telle une apparition, naïade à fleur d’eau ou ange liquide, l’œuvre joue avec l’eau jusqu’à se confondre avec elle. La sculpture en acier inoxydable fait 3m de haut pour 2m de large. Cette œuvre s’intègre à un projet culturel intitulé « HORIZONS ARTS – NATURE en SANCY », qui a pour vocation de donner à voir le patrimoine naturel autrement, grâce aux œuvres des artistes installées dans des lieux de nature remarquables. Cette année, 10 artistes ont participé à ce projet. Le massif du Sancy est ainsi devenu un terrain de création contemporaine. C’est en 2007 qu’est né ce projet et depuis lors, la beauté des espaces sublimés par les œuvres attire chaque été, de juin à septembre, près de 220 000 visiteurs. Et la meilleure façon de les découvrir c’est évidemment la randonnée !
La deuxième que nous découvrons est la cascade du Queureuilh. D’une dizaine de mètres de hauteur, elle s’écoule sur des orgues basaltiques, au cœur d’une forêt paisible qui cache, dans ses rochers, les volcans endormis. En continuant son chemin, l’eau rejoint la Dordogne.
Au retour de cette promenade, nous reprenons nos véhicules pour rejoindre La Bourboule. Nous nous retrouvons à proximité de l’église Saint-Joseph qui a pour particularité de présenter un style néo-roman auvergnat . . . Elle a été construite entre 1885 et 1888, en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques. 20 chapiteaux ont été sculptés en 1941 par Henri Charlier, un artiste bourguignon.
Nous terminons cette journée en terrasse, avec quelques rafraîchissements bienvenus !
Puis nous retrouvons le groupe 1 pour la visite de la fromagerie.

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